Analyse rétrospective de 326 séroconversions donneurs entre 2000 et 2012 - 23/10/14
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Résumé |
Introduction |
Toute séroconversion virale chez un donneur remet en cause la sécurité des produits sanguins labiles issus du ou des dons antérieurs (fenêtre silencieuse). L’hémovigilance de l’EFS est impliquée dans la gestion des enquêtes descendantes et dans le suivi épidémiologique des donneurs par le recueil des facteurs de risque communiqués à l’Institut de Veille Sanitaire (InVS).
Méthodologie |
En collaboration avec l’InVS et l’INTS, le réseau d’hémovigilance a effectué une étude nationale rétrospective de toutes les séroconversions VIH, VHB (Ag HBs), VHC et HTLV survenues entre 2000 et 2012 dans un délai d’apparition≤3ans par rapport aux dons antérieurs. L’étude a porté sur :
– le profil des donneurs concernés (sexe, âge, facteurs de risque) ;
– la qualité du suivi par la collecte ;
– le résultat des enquêtes descendantes relatives aux dons antérieurs (présence de l’ARN ou l’ADN viral/anticorps sur la paillette de biothèque, PSL transfusés, suivi des receveurs).
Résultats |
Trois cent vingt-six cas ont été rapportés dans la période : 176 VIH, 50 VHB, 76 VHC et 24 HTLV. Trois cent neuf (94,7 %) ont pu être exploités :
– parmi les 287 donneurs revus, un facteur de risque a pu être identifié dans 78 % des cas.
– l’analyse préliminaire des enquêtes descendantes n’a pu porter que sur 227 cas :
– l’analyse rétrospective sur la paillette a été pratiquée dans 84,5 % des cas.
– seuls 32 % des receveurs ont pu être testés, 38 % étant décédés, les autres perdus de vue ou non recherchés.
Pour le VHB, la PCR du don antérieur était positive dans 3 cas (<2010) : un seul receveur a été contaminé, un était immunisé (hépatite guérie) et un n’a pas été contaminé (faible charge virale). Aucun cas de don antérieur virémique n’a été mis en évidence pour le VHC et le VIH.
Conclusion |
Au-delà de l’analyse des résultats des enquêtes descendantes sur 13 années, cette étude a permis d’évaluer les différents aspects de cette mission du réseau d’hémovigilance. Elle souligne l’intérêt de l’apport du DGV pour l’hépatite B.
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Vol 21 - N° 4-5
P. 239-240 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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